
L'exposition qui célèbre les 100 ans de Dupuis vous accueillera au nouveau musée des Beaux-Arts de Charleroi jusqu'au 30 juillet 2023.
Afin que vous puissez profiter au mieux de cette expérience inédite dans le cadre d'une visite scolaire ou en famille, nous proposons trois versions du "guide du visiteur" à destination des plus jeunes :
Guide du visiteur : 6-12 ans
Guide du visiteur : 12-15 ans
Guide du visiteur : 15-18 ans
Un des commissaires de l'expo, ancien rédacteur en chef du journal Spirou, Thierry Tinlot, nous explique tout !
Comment s'est imaginée cette exposition ?
Avec les deux autres commissaires, Benoît Fripiat (éditeur) et Morgan Di Salvia (rédacteur en chef du journal Spirou), nous avons eu envie de proposer un projet immersif pour découvrir la grande histoire de Dupuis en vivant des expériences au fil des huit sections. Ce n'est pas une rétrospective chronologique, mais plutôt le portrait en creux du métier d'éditeur tel que Dupuis l'a pratiqué ces cent dernières années.
Résumer un siècle d'édition en quelques salles, c'est possible ?
C'était tout le défi ! On a intégré énormément de choses dans ce projet, mais il est loin d'être exhaustif. On assume une part de subjectivité dans l'exposition. Nous y avons mis notre amour du sujet et nos connaissances de l'histoire de cette grande maison. Le prisme de l'expo, c'est la conjonction de nos trois mémoires sur toutes les créations Dupuis.
On pourra la visiter sans être un connaisseur pointu ?
C'est évidemment notre ambition. La ville de Charleroi nous fait l'honneur de nous confier l'exposition inaugurale du nouveau musée des Beaux-Arts, et notre ligne de conduite a été d'être grand public, de faire aimer la bande dessinée. Ce qui ne nous a pas empêchés de sélectionner quelques "Joconde" pour les connaisseurs !
Quelles sont les trois pièces les plus étonnantes de l'expo ?
Il y a une black box où l'on entre dans la réalité virtuelle du webtoon "Le grand retournement". Et c'est... renversant ! Nous montrons un mannequin de Gaston appartenant à Luc Freval, un ventriloque de Charleroi des années 1960, qui avait reçu l'aval d'André Franquin, amusé par le projet. Enfin, je citerai la table magique où l'on peut se glisser, au choix, derrière les crayons de Janry, Justine Cunha ou Alessandro Barbucci.
Qui dit exposition dit catalogue, il y en aura un ?
Un livre va en effet accompagner l'exposition. Ce ne sera pas l'exact reflet de l'exposition, mais plutôt une sorte de dictionnaire amoureux de 220 pages, écrit par Sergio Honorez et José-Louis Bocquet. [La fabrique de héros - 100 ans d'édition chez Dupuis]
Laisser un commentaire