Boilet © D.R.

À propos

Né le 16 janvier 1960, Frédéric Boilet s'initie au dessin industriel avant de chercher sa voie dans des concepts plus artistiques. Ses premiers essais paraissent dans OKAPI, entre 1982 et 1985, où il se révèle aussi bon dessinateur que scénariste.

Il illustre ensuite "Les Veines de l'Occident", une épopée historique de René Durant pour le magazine VECU, et place quelques planches de gags dans à SUIVRE, signées "Kafka".

De 1989 à 1991, il enseigne le scénario à l'atelier d'arts narratifs d'Angoulême et rassemble les meilleurs travaux de ses élèves dans l'anthologie "Les Enfants du Nil", suivant le modèle des célèbres "Neuvième rêve" des apprentis dessinateurs de l'Atelier R bruxellois. Il animera ensuite un flux d'échanges artistiques entre l'école angoumoise et celle d'Osaka au Japon, concrétisé par la publication d'un ouvrage composé par les graphistes des deux institutions : "Kôryû" ("L'échange").

Spécialiste des "mangas", il animera une collection de BD japonaise érotique aux Humanoïdes Associés.

Son intérêt pour la société nipponne se retrouve dans les albums qu'il dessine pour Casterman sur des scénarios de son ami Benoît Peeters : "Love Hotel" (1993), "Tokyo est mon jardin" (1997) et "Imperial Hotel". Les deux compères proposeront à la prestigieuse collection "Aire Libre" un singulier récit ("Demi- tour") d'un réalisme très proche de l'aventure personnelle sur fond de journée d'élections en France.